Ma première rencontre avec le Petit Duc remonte à 2-3 ans, ce jour-là je déjeunais au Café Pleyel à Paris (adresse à fortement recommander) et Hélène la maîtresse des lieux me présente Anne Daguin, fondatrice du Petit Duc et fille de son père que tous les professionnels de la gastronomie connaissent.
Anne est passionnante et très vite la conversation s’oriente vers le Petit Duc, ce lieu mystérieux qui fabrique des pâtisseries à partir de recettes anciennes et qui sont connues paraît-il jusqu’à Tokyo.
Quelques semaines plus tard je me fends d’une visite à Saint-Rémy pour découvrir l’OGNI (objet gourmand non identifié) et il est peu de dire que je suis tombé sous le charme : un endroit qui respire l’authenticité avec des objets anciens, en particulier des moules un peu partout qui servent de présentoirs, des produits présentés de manière plus que charmante, une vraie folie dans les compositions de boîtes et les présentations…bref un endroit hors du temps, unique dans lequel on a envie de tout regarder, de tout goûter.
Et justement je décidai de goûter le calisson de Saint Rémy, une des légendes du lieu. Il faut dire que je ne suis pas fan de calissons, je suis né à Nîmes, on m’en offre régulièrement et ce coté à la fois pâteux et sucré m’a toujours laissé de marbre. Cette fois-ci j’ai failli tombera la renverse de surprise et je crois que j’ai fait couler une larme de bonheur. Leur moelleux était saisissant, l’équilibre du sucre et le goût étaient parfaits. Je crois que c’est le moment précis ou j’ai décidé qu’il fallait faire quelque chose avec le Petit Duc, pas besoin de business plan ou d’appeler le banquier, un calisson suffisait. Voilà pour la belle histoire car ce n’est qu’après deux ans, deux ans d’intenses discussions, que nous trouvions Anne, Hermann et moi un accord pour donner un nouveau souffle au Petit Duc.
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